Fées, weed & guillotines de Karim Berrouka

Salut ami lecteur !

J'espère que tu vas bien, on se retrouve pour une nouvelle chronique ! 

Je vais te parler d'un livre qui détonne et qui m'a été conseillé par une amie. 

Je vais te parler de Fées, weed & guillotines de Karim Berrouka.

De quoi ça parle Fées, weed & Guillotines ? 

Ce roman fantasy mélange également enquête policière. Il parle de fées qui sont capable de voyager dans le temps, de complots et... de weed ! 

Le résumé : 

La dernière fois que Jaspucine a mis un pied dans le monde des hommes, elle en a littéralement perdu la tête : la Révolution française n'a pas été une période très profitable pour les créatures féeriques. Sauf pour Zhellébore, l'enfoirée qui l'a envoyée à l'échafaud.

 La vengeance étant un plat qui se mange froid, Jaspucine est bien décidée à retrouver la traitresse. Même si, pour cela, elle doit s'attacher les services d'un détective. 

Mais à force de remuer ciel et terre, c'est sur une conspiration bien plus grande que la fée et l'enquêteur vont tomber. 

Mon avis :

C'est la 1ère fois que je plonge dans l'univers de Karim Berrouka et quel plongeon ! (Merci Armelle !) 

C'est un univers complètement déjanté et abracadabrantesque que nous offre l'auteur. 

Les clins d'oeil sont nombreux : la BCE devient : le Bureau des Crimes Extrêmes et l'ANPE : l'Agence Nationale des Polices d'Etat. 

Les métaphores m'ont fait éclater de rire tout comme les dialogues entre les personnages qui ne manquent pas de piquant et certaines répliques valent le détour ! 

L'histoire est loufoque à souhait. Ce roman est clairement un pastiche des romans noirs et n'hésite pas à réutiliser les stéréotypes du genre  : le détective qui s'emmerde, cherchant une affaire qui sort de l'ordinaire, travaillant en coopération avec plusieurs flics  : un de préférence gradé, le flic accommodant, la brute mais aussi la femme fatale, l'enquête menée hors des clous. 

L'auteur les utilise avec humour et pour mieux explorer la fantaisie urbaine. 

Au sujet des fées, dans ce roman, elles sont loin de l'image habituelle que l'on a des fées. 

Dans ce cas là, elles se foutent complètement de l'espèce humaine. 

Cependant, Karim Berrouka garde l'image de la fée penchée sur le berceau de la princesse : si elles viennent sur Terre, c'est uniquement pour des histoires d'enfants.

Elles n'ont absolument pas la fibre maternelle ! (On va pas se mentir, les mômes, ça crie, ça pleure), si elles peuvent éviter de s'en occuper c'est mieux ! A place, les fées préfèrent les remplacer avec des gamins humains, plutôt de bonnes familles (le standing hein ! ), les envoyant chez les nains. 

Quelqu'unes vont rester auprès de l'enfant-fée en tant que nourrice, histoire qu'il ne lui arrive rien à la petite ! 

Parfois, elles peuvent être sympa avec les humains, car lorsque qu'elles considèrent que la fée est assez âgée, elles la ré échange avec le petit humain et tout le monde rentre chez soi. 

Les fées font preuve d'un sexisme vraiment très prononcé et fonctionne dans une société matriarcale.

Au delà de ce traitement plutôt original, les autres créatures fantastiques qui apparaissent dans l'histoire, sont elles aussi originales. Elles  possèdent une caractéristique commune : leur réaction lorsque elles sont exposées à la weed qui devient une véritable arme entre les mains des humains. 

Mention spéciale à mon personnage préféré dans le roman : Premier de la classe. Véritable geek qui est en décalage constant avec le monde dans lequel il déambule, et qui combiné à son érudition font de lui mon coup de coeur pour ce personnage. 

Tout cela donne une intrigue bien ficelée et drôle  mais qui m'a laissé sur ma fin. 

En effet, la fin arrive un peu trop rapidement et la conclusion m'a laissée perplexe. 

Malgré mon scepticisme sur la fin, ce fut une bonne première découverte et j'ai envie de découvrir les autres romans de Karim Berrouka.