Abandon en cours de lecture : La ballade de l'impossible de Murakami



Salut ami lecteur ! 

Je profite de ces ponts de mai pour mettre le blog à jour. Je me dis toujours que si je n'ai pas envie d'écrire un article ou s'il traine dans les brouillons en attente de publication, je le fais quand j'en ai envie. J'estime que ce blog doit rester une activité de plaisir.  Donc avec plus ou moins de retard, je publie mes articles.

Je suis toujours à la recherche de formats d'articles qui pourraient rendre le blog intéressant.

Pour cet article, je tenais à faire un format dont on ne parle pas beaucoup : l'abandon en cours de lecture.
J'osais pas trop en parler auparavant, mais je voulais surtout mettre en avant le sentiment de culpabilité à arrêter un livre en cours de lecture, surtout quand c'est un livre qui t'as été offert.

Pour mon anniversaire, une de mes meilleures amies m'a offert "La ballade de l'impossible" de Haruki Murakami.



C'est un auteur dont Vanessa m'a beaucoup parlé. Il est vrai qu'elle et  moi avons beaucoup en commun en matière de cinéma ou de lecture.
Lorsqu'elle m'a offert ce livre, elle m'a dit que c'était un roman qui l'avait beaucoup touchée.  Du coup, j'en attendais beaucoup (peut être un peu trop ?)

C'est la 1ère fois que je lis cet auteur et j'étais plutôt impatiente de le découvrir.
Mais, j'ai été un peu déçue et je vais donc t'expliquer pourquoi.

On fait la connaissance de Watanabe qui est à bord d'un avion en direction d'Hambourg (en Allemagne). Dans cet avion, il entend la chanson des Beatles : "Norvgian Woods".
Cette chanson le ramène à ses souvenirs d'étudiant de 19 ans, dans le Kyoto des années 1968.
Il repense à Naoko, son 1er amour et à son meilleur ami et le petit ami de Naoko, Kitsuki qui s'est suicidé alors qu'il n'avait que 17 ans.
Il va ensuite faire la connaissance de Midori, une jeune femme à l'esprit libre et légèrement déluré.

J'ai lu, 210 pages et même si j'ai trouvé le style d'écriture de l'auteur très beau et très poétique, je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. Cette atmosphère dramatique me posait un problème.

Alors, je veux bien comprendre que lorsque que tu aimes une personne qui se donne la mort, le deuil est une période difficile à affrontée.

Je trouve que Naoko est dure avec elle même, je me demandais pourquoi elle s'interdit de vivre ? A près tout, c'est lui qui s'est donné la mort, la vie continue pour les vivants.
C'est le genre de personnage que j'ai eu envie de secouer par les épaules.

Ensuite, je trouvais le personnage de Watanabe un peu "idiot" il est amoureux d'une femme qui ne semble pas vouloir de lui ou qui culpabilise de l'aimer , je n'ai pas compris pourquoi elle avait atterrit dans une maison de dépressifs.  Il semble attendre désespérément qu'elle change. Il est patient, compréhensif et essaye même de la changée. Pour moi, on ne peut changer les gens.

Il y a toujours un moment pour chaque livres mais là, ça ne passe tout simplement pas. Ce n'est peut être pas le moment pour moi de lire ce livre ou je n'adhère tout simplement pas à cette philosophie japonaise concernant le rapport au suicide.

Peut- être j'y reviendrais un jour....

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