Le baiser de l'ogre Elsa Roch


Salut ami lecteur ! 

J'espère que tu vas bien. 
Je reviens après quelques jours d'absences. 

Je vais continuer mes chroniques du challenge du lecteur confiné. Je n'ai pas fini ce challenge avant la fin du confinement, donc, je le continue tranquillement ainsi que les chroniques. 

Je vais te parler du sublime roman d'Elsa Roch que j'ai eu la chance de rencontrer au festival Sans Nom à Mulhouse en novembre 2019.























Elsa Roch est psychologue spécialisée dans les troubles autistiques et publie son 1er roman en 2017.  
J'ai adoré échanger avec elle. Elsa est une personne touchante et surtout très accessible. 



Ça parle de quoi Le baiser de l'ogre ? 

 On va parler flic, on va parler du mythique 36 quai des Orfèvres, on va parler autisme.



Le résumé : 

Ce flic n'affronte pas seulement le Mal. Il combat les ogres. Paris, en pleine nuit. Amaury Marsac, chef de groupe à la Criminelle, découvre dans le hall d'un immeuble sa plus jeune équipière, Lise Brugguer, gisant entre la vie et la mort. Près d'elle, un cadavre d'homme à la tête explosée, mais pas d'arme. 
Avant de sombrer dans l'inconscience, Brugguer lui révèle qu'elle a une fille de trois ans, qui est peut être en danger, et que lui, Marsarc, doit veiller sur elle. 
Marsac est stupéfait d'apprendre l'existence de cette enfant. Et quand il la rencontre, petite fille muette aussi mystérieuse qu'attachante, la protéger devient son obsession. Mais pourquoi Brugguer était-elle dans ce hall ? Quelles étaient ses relations avec la victime, vermine criblée de dettes ?  Et qui pourrait en vouloir à cette petite fille ? 
Marsac va devoir démêler les faux- semblants et déterrer les secrets du passé de son équipière pour percer la vérité. Et vaincre l'Ogre....

Mon avis : 

Dans ce roman, j'ai découvert la possibilité de mettre de la poésie dans un roman noir. 

Ce roman est riche en réflexion.  Le sujet de fond est grave, les secrets font surface et ce n'est pas beau à voir. 
L'enquête avance à un rythme lent mais sans temps morts, nous sommes tiraillés entre la résolution de l'enquête et le mystère qui entoure cette petite fille. 

J'en profite pour faire une parenthèse pout dire que je ne savais pas que ce roman est le dernier volet d'une trilogie mettant en scène Amaury Marsac et son équipe. Du coup, cela me confirme bien que je préfère lire les tomes dans l'ordre. Dans ce cas là, les tomes se lisent indépendamment les uns des autres et j'ai très envie de découvrir les autres. 
Je trouve que c'est mieux de connaitre l'historique des personnages car je suis passée à coté de certaines choses au moment de ma lecture. Surtout que j'ai adoré les personnages d'Amaury Marsac et  Raimbault. 

Pour en revenir au livre, n'étant pas une grande habituée des polars, je ne m'attendais pas à autant de douceur et de poésie dans la plume d'Elsa Roch. 

D'autres thèmes sont abordés dans ce livres et on sent toute la finesse psychologique et humaine dont Elsa Roch fait preuve. 

Pour moi, ce livre est menée d'une main de fer dans un gant de velours, mêlant poésie à travers une écriture contemporaine. Chaque chapitre diffuse des informations nécessaires pour suivre l'enquête. 

Un roman atypique qui m'a charmée. 

A bientôt pour une nouvelle chronique ! 






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